J’ai commencé à travailler en entreprise dès mes 18 ans. Aujourd’hui, j’en ai 31 ans. En 13 ans de vie professionnelle, j’ai eu l’occasion de tester et de ne pas toujours approuver les bureaux par lesquels je suis passée. Je vous propose aujourd’hui de faire le point car, à chaque expérience correspond un espace de travail.
Découvrir la start up, à 18 ans.
Alors, étudiante en école de commerce et en alternance, je découvre l’univers de la startup – pas encore aussi courant qu’en 2022.
Les bureaux ? Loués dans un immeuble du Sentier. Un étage complet pour une petite équipe composée des dirigeants (3 au total) et de 2 alternantes. Je travaille alors dans une petite pièce au fond de l’appartement. Un petit espace à moi que je m’approprie plus ou moins. Je me souviens avoir eu des difficultés à travailler à cause d’une trop grande proximité physique avec ma collègue. Nous étions commerciale et passions notre temps en téléphone ! Pas facile quand la pièce résonne !
Dans tous les cas, j’avais adoré être dans le centre de Paris. Ce ne sont pas forcément les espaces de travail qui m’ont plu mais plutôt, le géolocalisation.
Travailler dans la mode
Ensuite, j’ai continué mes études pour un master en management de la mode. J’ai découvert l’envers du décor de la mode : souvent des bureaux pas très accueillants car le budget est mis ailleurs et qu’au fond, on s’en fiche un peu du bien être de ses équipes.
Un open space peu accueillant
Pour une première expérience dans le mode, j’ai travaillé dans un bureau type « open Space » sans aucune intimité, avec une mauvaise lumière et une décoration des moins accueillantes.
Ancien local à poubelles
L’espace de travail, probablement le moins sympathique que j’ai pu tester : un ancien local à poubelle ! Pas d’aération, pas de lumière naturelle, si ce n’est une toute petite fenêtre. Un espace très étroit et une trop grande proximité avec toute l’équipe. C’était dans l’univers du luxe… Comme quoi, les équipes ne sont pas considérées de manière très juste !
Au coeur d’une exposition
Après ces expériences dans la mode m’ayant fait déchanté, j’ai découvert tout un autre univers : celui de l’associatif. J’ai travaillé pour une exposition de sensibilisation au développement durable et mes bureaux étaient avant tout… au sein de l’exposition. Pour le coup, j’ai adoré : pas de bureau fixe mais de multiples occasions de tester des univers, de faire des aller-retour pour aider les équipes, etc. J’aimais le côté très nomade de ces espaces parce qu’ils se prêtaient à la mission que je faisais alors (chargée de médiation culturelle).
En parallèle, j’avais également un bureau partagé à l’Agence Française de Développement. Dans un décor très institutionnel, assez froid. Avec l’équipe de l’association, nous avons tenté d’y apporter un peu de chaleur avec des affiches de l’exposition. La décoration n’est pas un élément à lésiner !
Des bureaux dans la forêt
Il s’agit de l’espace de travail le plus agréable, non pas parce que les bureaux étaient bien pensés mais parce qu’ils se situaient dans un forêt. Plus particulièrement : au bois de Boulogne. C’était une vraie immersion dans la nature, avec la possibilité de se ressourcer tout au long de la journée. Pour moi, parisienne, c’était un vrai luxe !
Travailler à Station F
Station F, cet immense fief des start-up. J’y ai travaillé pendant 5 mois et pour moi, c’était l’équivalent d’une grande école de commerce pour trentenaires. Je n’ai pas aimé l’ambiance, ni les immenses open spaces alignés les uns aux autres. Certes, nous avions de nombreux avantages confortables, comme un accès à La Félicita pour le déjeuner. Nous avions également « des bulles » pour faire des réunions avec des éléments colorés çà et là.
Espace de co-working
Après avoir repris des études pour faire un Master 2 en économie sociale et solidaire, j’ai fait un stage dans un bureau pas très bien isolé ni très agréable. Suite à cette année d’études, je suis retournée dans un univers « start up » pour découvrir des espaces de co-working. Les bureaux étaient agréables, spacieux avec des avantages appréciables comme des soirées organisées, des espaces de détente, des salles de réunions bien pensées et un barista disponible toute la journée.
La découverte du télétravail
Mars 2020 : comme la plupart des personnes du tertiaire, je découvre le télétravail. Par chance, j’avais un appartement très lumineux et spatieux, ce qui m’a permis de bien vivre cette période de travail.
Aujourd’hui, je suis consultante en freelance et ainsi, je travaille de chez moi la plupart du temps. Ayant déménagé dans un appartement (parisien) beaucoup plus petit et moins lumineux, j’ai souvent besoin de travailler…
Dans un café
Plutôt cosy, avec la musique peu forte et la possibilité de rester sans ressentir une pression de commander toutes les heures. Mais à la fin du mois, cela reste quand même un budget !
En freelance, je travaille parfois chez des clients mais je ne suis pas fan de cela car je ressens vite le fait de ne pas vraiment faire partie de l’équipe. Travailler de chez moi ou bien, dans les lieux que j’ai choisi, reste un vrai refuge.
En somme, tous les conseils proposés par la Tool to Team me parlent beaucoup puisqu’ils me font réaliser à quel point les espaces de travail participent au fait de se sentir bien au travail. 🙂
E.P.