Tool to Team gif spinner
Articles

Génération Y, Z et autres millennials et fossé de génération : bullshit ou réalité ?

Aujourd’hui le fondateur (et patron !) de Florès nous parle de millennials et prétendu fossé de générations. Un point de vue très intéressant – et interrogeant – sur un sujet d’actualité.

De nos jours on entend tellement de choses sur la manière si particulière de manager les « millennials ». Pour rappel, on appelle « millennials » les personnes nées entre – grosso modo – les années 80 et 2000. En tant que chef d’entreprise de conseil je travaille beaucoup avec eux. Et, pour être honnête, j’ai vraiment l’impression de me revoir au même âge, j’ai du mal à croire à un réel fossé de génération ! Alors qu’en est-il vraiment ?

Millennials – portrait-robot

S’il faut parler d’un groupe humain dans son ensemble, la caricature n’est jamais loin. Mais prêtons-nous tout de même au jeu. On dit que les millennials ont une relation moins sacrée à la hiérarchie, qu’ils hésitent moins à donner spontanément leur avis. Ils seraient plus attirés par les processus collaboratifs, et peu attachés à un emploi fixe dans une société unique où faire « carrière ».

Ils mettraient un point d’honneur à réussir à concilier travail et épanouissement personnel, alors que les générations précédentes auraient vu le travail comme un sacrifice consenti. Présentant un grand besoin de souplesse, ils souhaiteraient enfin être vus comme des individus et moins comme des salariés standards.

Etions nous si différents ?

Rappelez-vous, nous intégrions la pyramide hiérarchique un peu au forceps ; tout en comprenant que le modèle était peu propice à la créativité, à la valeur ajoutée et à la complexité grandissante du monde. En fait, ma conviction est que ce sont les modes de management qui ont évolué, vers davantage de liberté et d’approches collaboratives. Le management pyramidal est allé de lui-même finir à la ferraille !

Second point : étions-nous si loin de la volonté de concilier épanouissement et travail ? Regardez l’histoire du XXème siècle et de ses luttes sociales. N’était-il pas tout le temps question de conquérir du bien-être, du temps pour soi, une qualité de vie ?  Finalement, avec d’autres mots, ce sont les mêmes envies…

Alors, que reste-t-il au concept de millennials ?

Peut-être en effet cette attirance pour la souplesse est-elle nouvelle. Je le constate tous les jours à travers les demandes de mon équipe. Pouvoir habiter et travailler où on veut. Pouvoir bénéficier de temps partiel permettant, par exemple, de concilier travail et sport de haut niveau. Ou bien pouvoir faire des pauses professionnelles ou avoir des vacances d’été de deux mois et demi!.. L’attente de se voir proposer des conditions de travail et un emploi, en somme, à la carte est en effet très forte.

« J’accepte tout ce qui n’est pas dangereux pour la société »

C’est ce que je m’efforce d’offrir au sein de Florès. Mais toujours sur la base du même postulat : j’accepte tout ce qui n’est pas – pour une raison claire et identifiable – préjudiciable ou dangereux pour la société. Je m’efforce d’atteindre l’équité en oubliant l’égalité stricte. Et la société s’en porte bien. Et même très bien, car cela donne les conditions d’un engagement profond de notre équipe.

Pour revenir aux millennials … Cette envie de souplesse est profonde, actuelle. Mais je la retrouve chez nos plus jeunes collaborateurs comme chez les plus confirmés. Alors je doute. Et, en définitive, je rejoins les sociologues Jean PRALONG et François PICHAUT pour qui ces générations Y, Z et autres sont plus une idéologie managériale qu’une réalité concrète. Et vous, qu’en dites-vous ?

O.T.

Intéressé par le sujet ?Partagez-le avec votre communauté sur...
LinkedInTwitterFacebook
idée neuve : ampoule
Ce sujet vous passionne ?
Vous souhaitez en
discuter ?
Prenons contact Voir toutes nos références