Lors d’un déménagement ou d’un réaménagement de bureau, le mobilier tertiaire est l’un des premiers éléments à être concerné. Doit-il être revendu, recyclé ou réemployé ? C’est à cette question qu’essayent de répondre les entreprises dans ce genre de cas.
Mobilier tertiaire : les solutions existantes
Dans la plupart des cas, les entreprises de déménagement s’occupent des déchets de mobilier de bureau. Ceux-ci sont acheminés en déchèterie pour être ensuite enfouis ou incinérés. Afin de s’inscrire dans une démarche plus responsable d’un point de vue environnemental, d’autres solutions peuvent être envisagées. Si celui-ci est en bon état, le mobilier peut être vendu ou donné à des associations pour du réemploi. Si, au contraire, il est en mauvaise état, des alternatives de recyclage existent actuellement en France.
Le recyclage, une filière en plein développement
Lorsque le mobilier est trop dégradé, il part vers des centres de traitement et est transformé en matières premières secondaires (MPS). Les meubles sont démantelés. Les éléments qui peuvent être réutilisés, comme le bois, le métal ou encore le plastique, sont eux récupérés puis transformés en matières premières secondaires. L’objectif est ensuite de fabriquer de nouveaux produits, en se servant de ces éléments.
En France, il existe également des matériauthèques où sont stockés les éléments encore en bon état du mobilier démantelé. Les fabricants et autres acteurs de l’économie viennent s’y servir afin de fabriquer de nouveaux produits. Ils peuvent aussi s’en servir pour réparer du mobilier. Pour le moment, le recyclage reste la filière majoritaire. En effet, on estime que sur la totalité du mobilier qui passe par les centres de traitement, 95% sera recyclé et 5% ira vers du réemploi.
Les conditions du réemploi
Les entreprises spécialisées dans la vente de meubles de bureau d’occasion ne rachètent pas le mobilier à n’importe quelle condition. Une vigilance sur la résistance du mobilier et sa qualité est portée par ces entreprises spécialisées.
Les phases de réparation, nettoyage, embellissement et redimensionnement du mobilier usagé avant sa revente fonctionnent uniquement avec un produit d’occasion résistant et haut de gamme. Actuellement, le mobilier de seconde de main séduit de plus en plus et est en général 60 à 70 % moins cher que du neuf. Lorsque le mobilier ne peut pas être revendu, celui-ci est proposé gratuitement à des associations.
Une législation qui évolue
Pour imposer un changement d’attitude des entreprises vis-à-vis de leurs mobiliers de bureau, le décret d’application n°2016-288 du 10 mars 2016 de la loi sur la transition énergétique a été mis en place depuis le 1er janvier 2018. Ce décret impose que le tri et le recyclage du mobilier de bureau soit obligatoire pour les structures de plus de 20 salariés.
En conclusion, il existe plusieurs perspectives d’évolution pour le mobilier de bureau. Toutes ont pour objectif de leur permettre de vivre une seconde vie. Et ce que ce soit à travers la revente, le recyclage ou le réemploi. La législation française évolue dans ce sens et impose de nouvelles règles aux entreprises souhaitant renouveler leur mobilier. A vous de tester !
S.A.