La construction d’espaces tertiaires avait le vent en poupe… avant le COVID et la révolution qu’il a amenée (et confirmée ?) dans le champ de l’organisation du travail et des conséquences sur les espaces. Alors, quelles tendances pour l’immobilier de bureau, après ces bouleversements ?
Nous vous invitons également à consulter cet article, à propos des espaces de travail de demain.
Aujourd’hui, avec un télétravail généralisé et des accords télétravail qui fleurissent, les tendances de l’aménagement tertiaire sont de quatre ordres.
Première tendance : trouver de la valeur.
Les salariés qui se déplacent au bureau le font parce qu’ils y trouvent de la « valeur ». Ils ont goûté au télétravail avec, certes, ses désagréments (les enfants qui débarquent à 16h30 et la chambre d’ami au calme qu’on regrette de ne pas avoir aménagée), mais aussi ses joies (la fin des transports et leur sympathique promiscuité, la capacité à se concentrer sur une tâche exigeante, la sieste dans le jardin, la pause dans le parc d’à côté, le budget qui s’allège des couts de carburant, et tant d’autres.). Les salariés de France et de Navarre sont devenus difficiles et exigeant vis-à vis de leur espaces de travail.
La tendance la plus nette : « si je viens au bureau c’est qu’il y a une valeur à le faire« . Cette valeur met en mot ce qui nous manque quand nous sommes seulement des télétravailleurs : l’appartenance à un collectif qui se créé dans les moments communs, l’émulation et la créativité qui naissent de la confrontation aux autres, l’informel pendant lequel nous tissons des liens qui font la force des collectifs. Et c’est tant mieux ! Car, les espaces devront désormais répondre à cette « valeur » en écoutant celles et ceux qui habitent les espaces.
Deuxième tendance : les surfaces individuelles rétrécissent mais la surface des espaces collaboratifs et la qualité des aménagements augmentent
Parce que le télétravail est désormais généralisé et admis comme une norme, le besoin de surface individuelle diminue en conséquence. Ce qui est intéressant, c’est que puisque la valeur de notre présence au bureau est liée au travail en commun, les espaces collaboratifs augmentent en surface mais aussi en qualité. Il faut voir comment les salles de créativité sont soignées, les espaces conviviaux attrayants, comment la décoration est désormais partie intégrante de l’espace au même titre que les services divers et variés offerts par la conciergerie d’entreprise. Au final, les coûts globaux sont les mêmes. Toutefois, avec une répartition différente basée sur le principe « moins mais mieux ».
Le flex-office se généralise
Parce que l’usage de l’espace de travail individuel, qui demande du calme et de la concentration, se fait essentiellement en télétravail, les places de bureaux doivent être partagées quand chacun en a besoin entre deux réunions. C’est le flex-office qui répond le mieux à ce nouveau mode d’organisation. Non pas imposé comme une contrainte afin de réduire le coût des surfaces comme c’était le cas pré-COVID, mais comme une manière d’avoir des locaux plus riches en usages qui doivent être partagés, pour que le plus grand nombre en profite.
Les nouveaux locaux s’installent à proximité des grands pôles urbains et des nœuds ferroviaires
Parce que le temps et la facilité pour se rendre dans les locaux de son entreprise sont devenus un enjeu d’attractivité, les entreprises réinvestissent les centres des pôles urbains à proximité des gares. C’est une bonne nouvelle pour notre écologie personnelle avec des transports plus sains et sereins, mais aussi pour l’écologie en général avec des déplacements moins carbonés.
Un mot de conclusion ?
Si, à bien des égards, le COVID est une crise véritable, pour nos espaces de travail il se révèle être une formidable opportunité car il révèle avec une force incomparable, la valeur des usages au sein de nos locaux de travail. Les prendre en compte dans les nouveaux aménagements n’est plus une option ! Alors, contactez la Tool to Team !
E.P.