En aménagement d’espaces, c’est incontestable : il y a des modes. Comme toutes les modes, elles sont des réponses à des évolutions sociétales et aux envies du moment. Le flex office est à la mode. On en parle, on le monte au pinacle ou bien, on le dénigre. Comme toute solution spatiale, le flex office est très adapté à certaines organisations de travail, mais totalement à côté de la plaque pour d’autres.
Alors, quand vaut-il mieux éviter le flex office lorsqu’on est décideur ?
Raison numéro 1 : pour gagner de la place !
Si c’est uniquement pour ça que vous envisagez le flex, passez votre chemin ! Si vous n’avez pas pensé à l’adaptation du Flex à vos métiers et à l’acceptabilité de l’évolution : il y a de gros risques que ça bloque !
Raison numéro 2 : pour promouvoir de nouvelles façons de travailler.
Si la mise en place du flex office vient avant le changement de pratiques professionnelles, il risque fort de décevoir. En aménagement d’espaces, le droit à l’erreur n’existe pas. Alors un conseil : instillez le changement, testez de nouvelles méthodes de travail adaptées à vos métiers et à l’époque. Ensuite, repensez collectivement à vos besoins. Le flex fera peut-être partie des solutions adaptées !
Raison numéro 3 : pour mettre les collaborateurs en mouvement.
Là encore, de fortes chances que ça bloque : si les collaborateurs sont aujourd’hui attachés à leur poste, c’est qu’ils en ressentent le besoin. Ce besoin peut être objectif et lié à des pratiques de métiers. Ou bien subjectif, comme s’approprier son poste de travail ou faire partie d’une équipe. Passer en force ne fera que générer frustration, souffrance et désengagement.
Raison numéro 4 : pour améliorer la QVT ou rendre l’entreprise attractive.
Si les salariés ne sont pas dans le camp des demandeurs, le passage en flex sera plutôt subi. Si le télétravail n’est pas pensé dans un écosystème favorable, il n’intéressera personne – surtout après les années COVID. Plus fondamentalement, si votre organisation n’est pas attractive, ce n’est pas le flex qui changera la donne.
Pourtant, dans certaines conditions, le flex office peut faire tout cela !
Pour y parvenir il doit :
- correspondre à une organisation et des pratiques
- répondre au constat partagé d’un besoin ou d’un progrès
- accepter qu’il n’est pas adapté à tous les métiers ou que certaines personnes aient besoin de repères fixes et de s’approprier des lieux
- apporter des services nouveaux et une meilleure expérience utilisateur.
- être pensé de pair avec une pratique raisonnée du télétravail
C’est dans cet esprit que Tool to Team porte les projets et c’est la raison pour laquelle nous associons à nos pratiques de space-planners avec autant de conviction la gouvernance partagée et le coaching d’équipe.
O.T.
